Pèlerins et pèlerinage dans la Rus’de Kiev

L’article a été publié dans les Mélanges de Science Religieuse de l’Université catholique de Lille  » Voyageurs et pèlerins de l’Antiquité à nos jours », t.6, 2009, n°3

Pèlerins et pèlerinage dans la Rus’ de Kiev

 

« Dans l’image d’Epinal du Moyen Âge, le pèlerin figure en bonne place aux côtés du chevalier batailleur, du moine contemplatif, ou défricheur, du vilain accablé par la misère »[1].

Cette image est-elle aussi forte dans la Rus’ de Kiev (860-1240) ? C’est ce que nous allons tenter d’examiner à partir d’une étude précise du vocabulaire désignant le pèlerin dans les sources juridiques et littéraires. Enfin nous en tirerons des éléments de réflexion concernant le concept même de pèlerinage.

 

I-                   Le vocabulaire du pèlerin dans les sources juridiques russes

 

Le terme le plus fréquemment employé est celui de palom’nik[2], ou palmarius, désignant celui qui revient des Lieux Saints portant une palme. Ce terme trouve son équivalent latin dans les palmieri ou en vieux français les palmiers ou paumiers.

Dans son Thesaurus, Denise Eeckaute donne la définition suivante du mot palom’nik : « désigne celui qui est pieux, dévot, puis celui qui se rend sur le tombeau du Christ à Jérusalem, pour l’adorer et le vénérer, donc le pèlerin »[3]. Toutefois, ce mot désigne aussi celui qui est pardonné, qui s’est racheté de ses fautes ; il est alors l’équivalent de proščennik/ puščennik[4], celui qui peut être accueilli, accepté dans un monastère ; enfin il a pu être assimilé au prišlec/prišelec[5], c’est-à-dire au nouveau venu dans la communauté.. Il est intéressant de noter que le mot palom’nik n’implique pas uniquement la notion de voyage pénitentiel ou de recueillement, mais plus fortement la notion de pardon, d’accueil dans la communauté des croyants.

Un autre terme, celui de Kalika/kaleka[6], provient de la fusion de deux mots, caliga : sandales de cuir utilisées pour de longues marches et Kaleka qui signifie infirme, boiteux, mutilé, cul- de-jatte.

Un autre terme encore est celui de stran’nik[7] qui désigne l’étranger, le païen, le voyageur et parfois le pèlerin.

 

II-                Passons maintenant à l’examen des codes juridiques .

 

Le terme palom’nik apparaît dans deux textes juridiques : le Règlement ecclésiastique de Vladimir (980-1015) et le Règlement ecclésiastique de Vsevold (1125-1136)[8].

 

A-    Le Règlement ecclésiastique de Vladimir.

 

Ce texte, conservé certes dans des copies et des manuscrits tardifs, reflète néanmoins l’évolution de l’organisation ecclésiastique de la Russie dans ses rapports juridiques avec le prince. L’œuvre, très largement répandue sur le territoire de la Russie, était aussi connue au-delà des frontières. Nous en avons conservé plus de 200 manuscrits qui s’échelonnent du XIVe s. au XIXe s., ainsi qu’un plus grand nombre encore de remaniements. Le meilleur spécialiste de ce document, Ja N. Ščapov en distingue six rédactions.

Aujourd’hui, les chercheurs considèrent que le Règlement ecclésiastique de Vladimir, tel qu’il nous a été transmis dans les manuscrits les plus anciens, est apparu à l’époque prémongole.

S. V. Juškov, A.A. Zimin et Ja N. Ščapov placent l’élaboration de l’archétype au XIIe s., soit au début, soit durant la première moitié de ce siècle. Jadis, N.M. Karamzin et E.E. Golubinskij le plaçaient au XIIIe s. et A.S. Pavlov au XIVe s.[9].

Il est à remarquer qu’aucun chercheur n’a fait remonter l’archétype à l’époque même du prince Vladimir (980-1015) dont pourtant il revendique la paternité.

Ce texte a été traduit en latin, dans l’œuvre d’Herberstein, en allemand (2 traductions), en italien et en polonais[10].

Des six rédactions, une seule, la version synodale[11], fait apparaître le mot palom’nik dans la liste des Gens d’Eglise / cerkovnye ljudi[12] , bien que les six rédactions aient chacune un article consacré aux Gens d’Eglise.

Dans la rédaction Oleninskaja[13], à laquelle se rattache 20 manuscrits des XVe – XVIIe s., le terme palom’nik est remplacé par celui de ponomar’, sacristain ; pourtant le pèlerin apparaît, mais sous le vocable kalika[14].

La rédaction synodale est la plus répandue. Plus de 100 manuscrits en ont été conservés, s’échelonnant du XIVe s. au XIXe s. ; De plus, le texte de cette rédaction entre dans des dizaines d’autres œuvres connues comme le Livre du Pilote[15], le Stoglav[16] et d’autres. On dénombre six versions de la synodale.

L’article 16 de cette version cite le palom’nik en lieu et place du ponomar’, entre la préparatrice d’hosties / proskournica et le médecin / lečec’. En revanche, dans les versions Rumjancev[17], Volokolamskij[18], Troickaja[19] et du Stoglav[20], le ponomar’ remplace le palom’nik. Par contre, la version latine dite de L’vov[21] mentionne bien le peregrinus ainsi que l’insertion du Règlement de Vladimir dans le Livre des Degrès / Stepennaja kniga où l’on trouve le terme p(s)alom’nik[22].

Dans les rédactions Varsonof’evskaja[23], Volynskaja[24] et Pečerskaja[25], le pèlerin et le sacristain sont absents.

 

Cette première source juridique est importante et son analyse permet de faire quelques observations. Sur les six rédactions qui composent la version synodale, trois d’entre elles ne font pas apparaître le mot palom’nik ou son remplaçant ponomar’. Dans deux d’entre elles, le terme ponomar’ a remplacé palom’nik. Seule la version synodale, sa traduction latine et l’insertion dans le Livre du Pilote, portent le vocable palom’nik. Il faut toutefois rappeler la présence du terme kaleka dans la rédaction Oleninskaja.

Manifestement, l’état de pèlerin ne semble pas être un état très répandu parmi les Gens d’Eglise placés sous la protection du métropolite et des évêques. Il nous semble que sa disparition dans la majorité des rédactions de la version synodale signifie clairement que le pèlerin ne constituait pas alors une catégorie sociale dont l’importance était telle que sa présence se soit imposée dans les articles que dressaient la liste des Gens d’Eglise.

La place du mot dans ces listes et son substitut méritent de retenir notre attention. Le pèlerin est en effet toujours placé après la préparatrice d’hosties et avant le médecin ; son substitut, ponomar’,est désigné aussi par le terme palomonar[26]. Ces deux vocables sont des dérivés du grec paramonarios qui désigne toute personne qui s’occupait des détails matériels dans l’église et qui pouvait même servir aux offices[27].

Ainsi l’emploi du mot palom’nik dans la seule version synodale pourrait bien être le résultat d’une faute de copiste, d’autant que le sacristain a parfaitement sa place après la préparatrice d’hoties, l’une et l’autre faisant partie de ce petit personnel qui assurait le bon déroulement du service d’église et qui, en retour, était placé sous la protection de l’Eglise. Bien évidemment cette hypothèse est risquée dans la mesure où elle ferait disparaître le pèlerin de la catégorie des gens d’Eglise du Règlement ecclésiastique de Vladimir. Elle doit donc être avancée avec beaucoup de précautions et surtout être corroborée ou infirmée par d’autres documents. C’est dans cette démarche que nous allons étudier le texte du Règlement ecclésiastique du prince Vsevolod Mstislavič, compilé probablement entre 1130 et 1137.

 

B-    Le Règlement ecclésiastique du prince Vsevolod Mstislavič[28]

 

La plus ancienne copie de ce manuscrit, donné à la cathédrale Sainte-Sophie de Novgorod par le prince Vsevolod Mstislavič, date du milieu du XVe s. ; deux autres copies, l’une de 1493, l’autre de 1495, ont été également conservées. L’authenticité formelle du document n’a plus de défenseurs. Quant à sa date d’élaboration, elle est discutée. Pour S. V. Juškov et M. N. Tikhomirov, il aurait été compilé en 1135-1136 ; pour A. A. Zimin, il daterait de la fin du XIVe s. ; pour V. L. Janin, il serait de la fin du XIIIe s. ou du début du XIVe s. Enfin, Ja. N. Ščapov considère ce document comme un faux apparu à la fin du XIIIe s. à l’occasion des luttes qui opposaient les diverses composantes de la République de Novgorod, le prince, l’archevêque et les représentants élus de la ville. Cette falsification aurait été fondée sur la version synodale du Règlement ecclésiastique de Vladimir.

L’article 17/12 donne une liste des Gens d’Eglise dans laquelle le pèlerin / palom’nik est cité entre la préparatrice d’hosties et le bedeau / sveščegas’. Cette position dans le texte est intéressante. Le pèlerin se trouve placé entre deux fonctions relevant du service d’église. Plus intéressant encore le fait que le scribe ait inséré un terme nouveau, sveščegas’, pour préciser la fonction de sacristain qui n’apparaissait plus du fait de l’emploi de palom’nik en lieu et place probablement du palomonar’. Ainsi se trouverait confirmée l’hypothèse d’une mauvaise lecture initiale des documents qui sont toutes des copies tardives.

L’analyse des textes juridiques nous permet de montrer combien l’insertion du pèlerin dans le groupe des Gens d’Eglise pour la période de la Russie prémongole est fragile. D’une part, le terme est loin d’apparaître dans la majorité des documents conservés ; de l’autre, son remplacement par le terme ponomar’ dans nombre de documents, semble bien insinuer que la présence du palom’nik dans ces listes ne serait que le résultat d’une mauvaise lecture du terme palomonar’ attesté par ailleurs. Faut-il en déduire l’absence de pèlerins dans la Russie prémongole ? Certes pas, mais il faut se pencher alors sur d’autres vocables, ceux de kaliki/ perekhozi[29] qui désignent l’infirme et le voyageur. Ces termes définissent le groupe que l’on appelle les « infirmes errants » qui déambulaient dans la Russie, de villages en villages en chantant les célèbres dukhovnye stikhi/vers spirituels. Nombre de ces personnages semblent bien avoir effectué le voyage de Constantinople voire de Jérusalem ; ils parcouraient le pays en chantant les épreuves des héros souffrant : le Christ, Lazare et les martyrs.

 

Ces errants, infirmes ou non, étaient très souvent suspectés par les autorités ecclésiastiques qui ne voyaient en eux que des fauteurs de troubles. C’est d’ailleurs ce point de vue qui conduisit un moine, Kirik, à s’adresser à l’archevêque de Novgorod, Niphonte (1130-1150) pour lui demander s’il faisait bien de ne pas autoriser le départ de tous ces gens qui souhaitaient partir pour les Lieux saints, au lieu de faire le bien ici même. La réponse de l’archevêque est explicite : « Tu fais fort bien, car ils partent pour manger et boire, sans rien faire chemin faisant. Cet autre mal, empêche-le[30] ».

Cette question/réponse est pour l’historien fort intéressante. Elle explicite en effet des éléments essentiels de la piété russe. En premier lieu, il faut noter que les appels à visiter les Lieux saints par ces kaliki/perekhozi rencontraient une large audience dans la population au point d’inquiéter les autorités locales. En second lieu remarquons que le concept de croisade de même que celui de pèlerinage-pénitence, concepts tout à fait dominants en Occident, sont totalement inconnus du monde russe.

La notion de Lieux saints semble plus liée à Constantinople, le grand réservoir des plus précieuses et saintes reliques, la nouvelle Jérusalem et la deuxième Rome, là où devaient résonner les trompettes de Jéricho pour annoncer la parousie[31].

 

III-             Le vocabulaire du pèlerinage dans les sources littéraires.

 

A-    La vie de Théodose[32]

 

Le récit de la Vie de Théodose, mort en 1074, apporte de précieux renseignements. Théodose, ayant entendu parler des Lieux saints, ressentit le besoin de se rendre dans le pays où « Notre-Seigneur chemina dans la chair / Gospod’ naš’ Iisus’ Khristos’ pl’tiju pokhodi[33]. Il pria Dieu de lui permettre de se rendre sur les Lieux saints / s’pobodi mja s’khoditi v’ svetaja tvoja m’esta[34]. Quand un groupe de pèlerin passa par sa ville / i se pridoša stran’nici v’ grad’[35]. Il décida de les suivre ». Sa mère, ayant appris qu’il était parti avec des pèlerins / s’tran’nyimi, partit à sa recherche. Une première constatation s’impose, le moine Nestor, qui a écrit la Vie de Théodose vers 1080, n’emploie la terme palom’nik pour désigner le pèlerin, mais celui de strannik qui signifie l’errant, le voyageur dans un sens très général. D’autre part, à aucun moment, il n’est question d’un appel à la croisade, ni évoquée une perspective de fin des Temps ou une pénitence ; plus simplement, il s’agit d’aller mettre ses pas dans ceux du Christ lui-même. Cette approche est confirmée par un autre passage de la Vie de Théodose rapportant la visite de Varlaam, higoumène du monastère Saint-Dmitrij à Kiev qui « se rendit lui aussi dans la ville sainte de Jérusalem pour y visiter les Lieux saints / ide v’ svjatyy grad’ Ierusalim’. Tače pokhodiv’ svjataja ta mesta[36]

 

B La Vie et le pèlerinage de Daniel[37].

 

La Vie et le pèlerinage de Daniel, higoumène de la terre russe[38] a-t-il servi pour établir le modèle littéraire du pèlerin russe ? En effet, ce texte est la plus ancienne description russe d’un voyage en Terre sainte. Daniel visita les Lieux saints en 1204-1206, soit un peu plus d’un siècle après la prise de Jérusalem par les Croisés le 15 juillet 1099. Le Voyage de Daniel fut très populaire en Russie. Il nous est conservé dans plus de 150 manuscrits, dont, hélas, aucun ne remonte au XIIIe s., mais seulement à la seconde moitié du XVe s. pour le plus ancien. L’œuvre a cependant été rédigée au début du XIIIe s.

Le premier point qui doit retenir notre attention est le titre même de l’œuvre, Vie et voyage de Daniel. La traduction du terme Khoždenie par pèlerinage, est une extrapolation. Le préambule du document explicite d’ailleurs parfaitement cette notion de visite : « Je fus pris du désir de voir / pokhot’ekh videti[39] la sainte ville de Jérusalem et la Terre promise. Par la grâce de Dieu, je parvins à la ville de Jérusalem et je vis / vid’kh les Lieux saints ; je visitais /obikhodikh toute la terre de Galilée…que le Christ, notre Dieu, parcourut de ses pieds / pokhodi svoima nogata[40]. »

Ce préambule se place tout à fait dans la perspective de saint Jérôme[41] de pouvoir mettre ses pas dans les pas du Christ, de voir de ses yeux les Lieux saints qui exerçaient une réelle fascination sur les chrétiens de Russie comme l’exprime Nestor «  J’ai écrit ceci pour les fidèles afin qu’entendant parler de ces Lieux saints, ils languissent après ces Lieux saints dans leur âme et dans leur pensée, et reçoivent de Dieu la même récompense que ceux qui seront allés jusqu’à ces Lieux saints…car beaucoup vont jusqu’à ces Lieux saints et perdent le salaire de leur peine /  pogubljajut m’ždu truda svoego. »

Le terme m’žda / salaire est intéressant, car il inclut le sens de don, de récompense divine ; en ce sens, le pèlerinage apparaît dans une autre dimension, il serait don de Dieu et manifestation de la Foi comme Abraham se mettant en marche pour la Terre promise.

Le sens de la démarche est clair ; le pèlerinage véritable est réponse à un appel ; il est témoignage de foi ; il se différencie en cela précisément du khoždenie / voyage effectué par simple curiosité : « Beaucoup vont à Jérusalem et en reviennent sans avoir vu beaucoup de choses, car ils ont hâte de rentrer au plus vite[42]. » La vision intérieure à partir d’un récit de voyageur peut être plus profitable que le voyage lui-même. Tel est le message qui ressort de notre document.

 

En guise de conclusion

Parvenu au terme d’une analyse qu’il faudrait encore approfondir, nous pouvons néanmoins proposer quelques remarques générales.

En premier lieu, le pèlerinage, au sens où le concept s’est fixé en Occident, ne semble pas avoir existé dans la Russie prémongole. En conséquence, les rares mentions de pèlerins dans les Règlements ecclésiastiques de cette époque doivent être pris avec beaucoup de prudence. Il se pourrait bien qu’il s’agisse de sacristains et non pas de pèlerins, dont le nom, par suite d’une erreur de lecture par le scribe, se serait substitué ultérieurement au premier.

En second lieu, l’appel à visiter les Lieux saints a indubitablement suscité une réelle fascination sur les Russes de cette époque. Il est probable que les candidats au départ furent nombreux ; pour les croyants, il s’agissait de voir de leurs yeux et de mettre leurs pas dans ceux du Christ, afin de « mieux entendre la sainte Ecriture résonner à leurs oreilles ».

Toutefois, en vérité, le vrai pèlerinage reste celui qui résulte d’une conversion intérieure ; il est témoignage du don de Dieu ; il est manifestation de Foi. Or, pour celle-ci, la visite des Lieux saints n’est en rien indispensable. Les évêques russes de cette époque dissuadent leurs ouailles de partir ; ils craignent que le départ vers des terres lointaines ne soient qu’un prétexte pour s’éloigner de chez soi et tomber rapidement dans la débauche et la boisson. Cette méfiance des Russes à l’endroit du pèlerinage explique probablement l’attachement au terme de khoždenie, terme neutre qui désigne d’abord un voyage avant d’être un pèlerinage même si la destination en était Jérusalem ou Constantinople.

Enfin, il faut aussi rappeler que les Russes n’ont pas connu le baptême du sang, qu’il n’y eut pas de martyrs dans la conversion de la Russie. Les premières églises qui s’y installèrent sont placées sous le vocable du Christ, de la Mère de Dieu ou de la Sagesse divine. Les Russes de la période prémongole n’ont pas eu le culte des reliques. Il faudra attendre les deux premiers martyrs russes, les saints Boris et Gleb et leur canonisation en 1072[43], pour que le culte des martyrs se développent en Russie. Malgré tout, le pèlerinage restera toujours d’avantage une démarche d’introspection intérieure pour accueillir la Lumière divine seule capable de transfigurer l’homme, plutôt qu’un voyage à Constantinople ou à Jérusalem.

 

 

J.-P. ARRIGNON

Professeur des Universités

Université d’Artois.



[1] P.-A. SIGAL, Les marcheurs de Dieu, pèlerinages et pèlerins au Moyen Âge, Paris, 1974, p. 3  (Coll. U Prisme 39)

[2] I.I. SREZNEVSKIJ, Materialy dlja Slovarja drevnerusskogo jazyka, Saint-Petersbourg, 1895, II, col. 870 ; M. VASMER, Etimologičeskij slovar’ russkogo jazyka, Moscou, 1897, III, p. 193 et Slovar’ russkogo jazyka XI-XVII vv., Moscou, 1988, t. 14, p. 135.

[3] D. EECKAUTE, Thesaurus des institutions de l’ancienne Russie (XIe-XVIIIe s.), Paris, 1986, p. 56.

[4] Ibid., p. 61

[5] Ibid. p. 59-60.

[6] SREZNEVSKIJj, Materialy dlja Slovatja, I, col. 1182, p. 166 et Slovar’ russkogo jazyka, t. 7, p. 36.

[7] Ibid., II col. 537-538 et t. 3,  p.  771.

[8] Les deux textes ont été traduits par M. SZFEFTEL et A. ECK, Documents de droit public relatifs à la Russie médiévale, Paris, 1963, p. 229-245 et 267-280 ; le texte vieux russe a été édité par Ja. N. ŠČAPOV, Drevnierusskie ustavy XI-XV vv., Moscou, 1976, p. 12-84 et 53-158, et plus récemment dans le t. 1 du Rossijskoe zakonodatel’stvo X-XX vv., t. 1, Zakonodatel’stvo Drevenej Rusi, Moscou, 1984, p. 147-188 et p. 249-261.

[9] Ja. N. ŠČAPOV, Drevnerusskie Ustavy, p. 12.

[10] Ibid., p. 12, notes 1, 2 et 3.

[11] Ibid., p. 21-62.

[12] Ibid., art. 16, p. 24.

[13] Ibid., p. 13-21.

[14] Ibid., art . 10, p. 16.

[15] Drevneslavjanskaja Kormčaja XIV titulov bez tolkovanij, V.N. BENESEVIČ, reed. Sous la dir. de Ja. N. Ščapov, Sofia 1987.

[16] Rossijskoe Zakonodatel’tsvo X-XX vv, t. 2, Moscou, 1985, p. 241-500. Traduction française de E. DUCHESNE, le Stoglav ou les Cent chapitres, Paris, 1920, 292 p.

[17] Ibid., art. 17, p. 44.

[18] Ibid., art. 17, p. 47.

[19] Ibid., art. 14, p. 79

[20] Ibid., art. 17, p. 58.

[21] Ibid., art. 14, p. 61.

[22] Ibid., p. 83

[23] Ibid., art., 10, p. 63.

[24] Ibid., art., 17, p. 72.

[25] Ibid., art. 12, p. 74.

[26] SREZNEVSKIJ, Materialjy dlja Slovarja, II, col. 870.

[27] M. ROTY, Dictionnaire russe-français des termes en usage dans l’Eglise russe, Paris, 1980, p. 89.

[28] Ja. N. ŠČAPOV, Drevnerusskie ustavy, p. 158-165.

[29] M. EVDOKIMOV, Pèlerins et vagabonds mystiques, Paris, 1987, p. 35.

[30] Pamjatniki drevnerusskogo kanoničeskogo prava, I, col. 21-62, Réponse à Kirik 12. Trad. Française dans P. MARICHAL, Premiers chrétiens de Russie, Paris, 1966 [Chrétiens de tous les temps, 16], p. 129.

[31] J.-P. ARRIGNON, Un pèlerin russe à Constantinople : Antoine de Novgorod, Medievales, 1987, p. 20-26.

 

[32] Žitie Feodosija Pečerskogo, éd. et trad par O. V. TVOROGOV, Pamjatniki Literatury Drevnej Rusi (plus loin P.L.D.R.), p. 305-392 et commentaire p. 456-459.

[33] P.L.D.R., p. 310.

[34] P.L.D.R., p. 310.

[35] P.L.D.R., p. 310.

[36] P.L.D.R., p. 340

[37] « Khožžigumena Danila » éd. et trad. Par G.M. PROKHOROV, P.L.D.R., t. 2, XII vek., p. 24-115 et commentaire, p. 627-645.

[38] P.L.D.R., t. 2, p. 24.

[39] P.L.D.R., t. 2, p. 24.

[40] P.L.D.R., t. 2, p. 24.

[41] Saint Jérôme écrit : « On entend mieux la Sainte Ecriture quand on a vu de ses yeux la Judée et contemplé les ruines de ses anciennes cités ».

[42] P.L.D.R., t. 2, p. 37.

[43] A. et D. POPPE, « Boris et Gleb », Histoire des saints et de la sainteté chrétienne, t. V, Les saintetés dans les empires rivaux, 815-1053), Paris Hachette, 1986, p. 92-96.


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